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Muda : les 7 erreurs à éviter pour avoir un bon lean

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Supprimer des gaspillages est essentiel dans la bonne gestion du Lean ou de la gestion allégée. Cela permet en effet de procéder à l’optimisation du processus et des flux de l’entreprise dans le but de réaliser du profit. Voici les 7 mudas ou erreurs qu’il faut éviter si vous souhaitez que votre entreprise ait un meilleur succès.

Muda : késako ?

D’origine japonaise, le mot muda signifie littéralement inutile ou gaspillage. Il est utilisé pour la description d’une activité consommant différentes ressources, mais ne créant aucune valeur ajoutée en contrepartie. Il s’agit en fait du concept principal du système de production du géant Toyota ainsi que de la philosophie lean. Il représente donc tout ce qui est gâchis et gaspillages d’une entreprise. Comme ils n’apportent rien, aucune valeur ajoutée, ils sont faciles à repérer, à suivre et donc à éliminer entièrement.

Erreur n°1 : la surproduction

Elle consiste à produire beaucoup plus de fonctionnalités que la demande du client. Cela peut aussi s’agir d’un développement de fonctionnalités avant qu’elles ne soient commandées, de manière officielle. Notez que l’anticipation d’une demande revient à travailler sans aucun filet, sans qu’elle n’ait encore été définie ou qu’une quelconque exigence ne soit encore fournie.

Le temps passé à la production des fonctionnalités complémentaires, c’est du vrai gaspillage étant donné que rien ne va garantir que le client va les commander. Ce sera alors une perte de temps. Il faut penser à produire seulement ce qui est demandé et commandé expressément afin de moins gaspiller.

Erreur n°2 : le « surprocess »

Ce type de muda concerne essentiellement la réalisation, notamment celle des fonctionnalités lorsqu’elle est plus complexe qu’elle ne le devrait. Par exemple, il peut s’agir d’un processus de déploiement ou de livraison complexe de codes sources engendrant une importante perte de temps à chaque fois que les développeurs souhaitent partager leur travail avec leurs collaborateurs.

Erreur n°3 : les stocks qui sont inutiles

Ce muda concerne principalement tout ce qui n’est pas indispensable à la réalisation des différentes fonctionnalités. Il peut alors s’agir de matériel, fonctionnalités plus étendues qui ne sont ni finalisées ni nécessaires ou encore de spécifications techniques ou fonctionnelles.

Erreur n°4 : les transports inutiles

Cela concerne l’ensemble des déplacements inutiles dus à une mauvaise organisation de travail. Cela peut alors aller de la nécessité d’apporter un mobilier dans une salle étant donné qu’il en manque ou du fait de devoir traverser un bâtiment entier car la seule photocopieuse est installée à l’opposé de l’équipe.

Erreur n°5 : les mouvements inutiles

Pour un projet professionnel, il peut par exemple s’agir de l’organisation d’une réunion qui est géographiquement éloignée de l’emplacement de la plupart des participants. Le déplacement de chaque membre de l’équipe a d’importantes chances d’être considéré comme une perte d’argent et de temps. De nos jours, il faut avouer que la plupart des gens disposent d’au moins un outil pour l’organisation de meetings à distance : visioconférence, partage d’écran, audio, outils collaboratifs, etc.

Erreur n°6 : une qualité insuffisante et des erreurs

A cause de l’insuffisance des contrôles de qualité, il y a souvent d’importantes pertes de temps et d’argent. C’est donc une véritable source de gaspillage. Cela peut aussi provoquer des échecs, car le produit ou le service fourni ne va pas satisfaire la clientèle.

Erreur n°7 : le délai d’attente

A cause d’une mauvaise répartition de tâches ou organisation, une attente peut être perçue au sein d’une équipe destinée à la réalisation d’un projet. De ce fait, il se peut qu’un membre doive attendre sans rien faire jusqu’à ce que ses collègues terminent afin de pouvoir clôturer une mission. Il peut aussi s’agir d’appareils ou de machines dont les performances et la puissance ne suffisent pas et cela peut alors obliger les utilisateurs à attendre jusqu’à la fin de traitement, d’entretien ou de réparation.

Le principal objectif de la méthode de gestion agile Lean est de procéder à la réduction des coûts d’un projet grâce à la minimisation des différents frais engagés. C’est en identifiant les 7 mudas, qui sont les principales sources de gaspillages qu’il est possible de les éliminer, mais aussi de procéder à l’optimisation du fonctionnement du projet.

 

 

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